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<title>Derrière les affaires Sarkozy et Lafarge
[Réseau Voltaire]</title>
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">Si ce message ne s’affiche pas correctement,
cliquez ici.
</a>
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alt="Réseau Voltaire" width="250" height="56"
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<!------------------- BLOC TITRAILLE
------------------>
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" class="titre_sans_5">Entretien avec Thierry
Meyssan</div>
<span style='
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' class="titre_serif_1">Derrière les affaires
Sarkozy et Lafarge</span><br>
<div style='
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font-style: italic;
font-size: 1.1em;
margin-top:7px;
margin-bottom: 5px;
'>par
Serge Marchand
</div>
</div>
<div class="chapo" style="
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letter-spacing: 0.7pt;
"><p>Si la presse ne s’intéresse plus au
Moyen-Orient élargi depuis la chute de Raqqa
qu’elle interprète à tort comme la
défaite du jihadisme, les magistrats français
travaillent désormais sur deux affaires venues
d’Orient : le présumé financement par
la Libye de la campagne électorale de Nicolas
Sarkozy et le présumé achat de pétrole à Daesh
par Lafarge. Deux instructions qui, pour le
moment, n’ont pas abordé le fond des
dossiers.</p></div>
<div style="
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padding-top: 10px;
text-align:center;
">
Réseau Voltaire
| Damas (Syrie)
| 20 octobre 2017
<img
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</div>
<div style="
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text-decoration: none ;
text-align: justify;
" class="texte_sans">
<dl class='spip_document_172087 spip_documents
spip_documents_center'>
<dt><img
src='local/cache-vignettes/L400xH300/Voltairenet-org_-_1_1_-47-05204.jpg'
width='400' height='300' alt='JPEG - 28.3 ko'
style='height:300px;width:400px;' /></dt>
</dl>
<p><strong>Serge Marchand</strong> : <i>Deux
des affaires que vous évoquez dans</i> <a
href="https://www.librairie-voltairenet.org/fr/home/85-sous-nos-yeux.html"
class='spip_out' rel='external'>Sous nos yeux. Du
11-Septembre à Donald Trump</a> <i>font
actuellement l’objet de poursuites
judiciaires en France. Pouvez-vous nous en
parler ? Commençons par le financement
présumé de la campagne électorale du président
Sarkozy par la Jamahiriya arabe libyenne.</i></p>
<p><strong>Thierry Meyssan</strong> : Durant
l’attaque de la Libye, État souverain
membre des Nations unies, par le Royaume-Uni, la
France et leurs alliés, j’ai constitué à
Tripoli un groupe de travail gouvernemental pour
reconstituer les affaires qui pourraient être
évoquées pour rappeler Paris à l’ordre.
Nous avons rassemblé des preuves dans plusieurs
affaires —libyennes, tunisiennes et
égyptiennes— dont celle du financement de la
campagne électorale présidentielle de 2007. Ce
groupe comprenait notamment le fonctionnaire qui a
opéré les versements en main propre aux
émissaires de Nicolas Sarkozy.</p>
<dl class='spip_document_172086 spip_documents
spip_documents_right'
style='float:right;width:220px;'>
<dt><img
src='local/cache-vignettes/L220xH293/Voltairenet-org_-_1-96-0c86a.jpg'
width='220' height='293' alt='JPEG - 50.1 ko'
style='height:293px;width:220px;' /></dt>
</dl>
<p>Fabrice Arfi et Karl Laske ont poursuivi la
même enquête [<a href='#nb1'
class='spip_note' rel='footnote' title='Avec les
compliments du guide, Fabrice Arfi et Karl Laske,
Fayard, (...)' id='nh1'>1</a>]. Comme ils
n’ont pas eu accès aux preuves de ce pacte,
ils ont reconstitué en détail les circuits de
transfert de fonds.</p>
<p>Contrairement à ce qui est paru dans la
presse, il n’y a jamais eu de preuves
écrites de cet arrangement, mais il existe des
preuves audio. Elles sont aujourd’hui
détenues par un collaborateur du Guide Mouamar
Kadhafi qui a ainsi pu échapper à la vindicte de
l’Otan et s’est réfugié
aujourd’hui dans un autre État africain. Il
existe par contre des traces de certains
transferts de fond, que la Justice pourra
aisément vérifier à partir des informations de
Fabrice Arfi et de Karl Laske</p>
<p>Dans cette affaire, les poursuites pénales
contre Nicolas Sarkozy sont légitimes car il a
bien illégalement financé sa campagne
électorale en violant le plafond prévu par la
loi, en la finançant avec des fonds étrangers et
au détriment de ses concurrents. Mais elles sont
injustes car elles ne concernent que lui et pas un
autre candidat qui a également bénéficié du
même argent, quoique pour un montant de moitié
du sien. Si l’on applique la loi, on doit
l’appliquer à tous lorsqu’on a les
éléments pour cela, ou laisser Monsieur Sarkozy
tranquille.</p>
<p>Comme je l’ai souvent déclaré
publiquement et écris, Ségolène Royal
s’est rendue coupable de la même infraction
avec l’aide de l’ancien président du
Conseil constitutionnel Maître Roland
Dumas…</p>
<p><strong>Serge Marchand</strong> : <i>Dans
votre livre, vous citez Ségolène Royal, mais pas
le nom de Roland Dumas [<a href='#nb2'
class='spip_note' rel='footnote' title='Voir Sous
nos yeux, Thierry Meyssan, Demi-Lune, 2017, p.
26.' id='nh2'>2</a>]…</i></p>
<p><strong>Thierry Meyssan</strong> : Et bien
c’est fait. D’un commun accord,
l’éditeur français et moi avons masqué
les noms de quelques personnalités française
pour éviter des poursuites personnelles en
diffamation. Mais ces noms sont lisibles dans les
éditions étrangères. Je vais les publier sur
notre site ce qui n’engagera pas la
responsabilité juridique de mon éditeur.
L’important est que les faits que j’ai
relaté n’aient pas été contestés.</p>
<p>Au demeurant, je fais la différence entre
Roland Dumas, le militant anti-impérialiste pour
qui j’éprouve un profond respect, et le
même Roland Dumas, aventurier, que nous traînons
comme un boulet.</p>
<p>Je reviens à mon propos. Non seulement je ne
considère pas en l’état les poursuites
contre Nicolas Sarkozy comme justes, mais sachant
que presque tous les autres candidats ont
également cherché de l’argent
d’autres gouvernements étrangers, et que
ceci se pratique depuis des lustres, je pense
qu’il a simplement été plus malin que ses
concurrents et a obtenu plus qu’eux.
Malheureusement ce système est la conséquence de
notre conception erronée de la Démocratie. Un
autre aspect, dont personne ne parle, me choque
beaucoup plus : selon la totalité des
collaborateurs du Guide, le président Sarkozy et
Madame Royal ont tous deux pris l’engagement
qu’une fois élus, ils feraient
« annuler » la condamnation
d’Abdullah Senussi dans l’affaire du
vol 772 d’UTA.</p>
<p>Abdullah Senussi est le beau-frère de Mouamar
Kadhafi et était le chef des services secrets
intérieurs. Durant la guerre du Tchad, en 1989,
il avait commandité cet attentat qui coûta la
vie à 170 personnes. Tripoli considérait que
c’était un acte de guerre et qu’il ne
devait donc pas faire l’objet d’une
condamnation pénale. Personnellement, je pense
comme les magistrats français, que si
c’était un acte <i>durant</i> la guerre ce
n’était pas un acte <i>de</i> guerre car il
était dirigé délibérément contre des civils.
Au demeurant, chacun sait que Senussi et moi ne
nous entendions pas du tout.</p>
<p>S’engager à
« annuler » cette condamnation
ne pouvait signifier qu’amnistier le
condamné —ce qui est possible au plan
constitutionnel, mais pas politiquement— ou
pire, manipuler la Justice française —ce qui
est contraire à la responsabilité
constitutionnelle du président de la
République—. Ce faisant, Nicolas Sarkozy et
Ségolène Royal ont montré qu’ils étaient
tous deux indignes de cette fonction.</p>
<p><strong>Serge Marchand</strong> : <i>La
seconde affaire, c’est celle de
Lafarge [<a href='#nb3' class='spip_note'
rel='footnote' title='Ibid, pp. 88-90 pour le
point de vue français, p. 95 pour le point de
vue (...)' id='nh3'>3</a>]. Cette société
est poursuivie par d’anciens employés pour
ne pas les avoir régulièrement payés et pour
avoir acheté du pétrole à Daesh [<a
href='#nb4' class='spip_note' rel='footnote'
title='Les e-mails de Daesh figurant au dossier
d’instruction ont été initialement (...)'
id='nh4'>4</a>]. Laurent Fabius, pourrait être
entendu dans le cadre de l’instruction.
</i></p>
<dl class='spip_document_172085 spip_documents
spip_documents_left'
style='float:left;width:220px;'>
<dt><a
href="https://www.librairie-voltairenet.org/fr/home/85-sous-nos-yeux.html"
class="spip_out" title='JPEG - 39.7 ko'><img
src='local/cache-vignettes/L220xH341/1_-_1_6_-77-3-b4deb.jpg'
width='220' height='341' alt='JPEG - 39.7 ko'
style='height:341px;width:220px;' /></a></dt>
</dl>
<p><strong>Thierry Meyssan</strong> : Là
encore, nous sommes en face d’une vaste
hypocrisie. J’ignore si c’est le
Parquet qui a limité ainsi l’instruction ou
si ce sont les juges d’instruction
eux-mêmes qui se sont rognés les ailes. Le
problème est complétement différent.</p>
<p>L’usine de Jalabiyeh (à la frontière
turque, au nord d’Alep) ne fonctionnait pas au
pétrole, mais au coke. Durant deux ans, les
services secrets turcs, le MIT, ont affrété des
trains pour la livrer en charbon.</p>
<p>Le quotidien <i>Le Monde</i> a reconnu que
durant deux ans, l’usine fonctionnait à
plein régime. Or, il n’était pas possible
de transporter de marchandise de cette zone vers
celle contrôlée par Damas, on avait arrêté
toute construction civile dans la zone des
jihadistes, et il n’y a pas
d’exportation vers la Turquie. Alors
pourquoi produire et qu’est devenu ce
ciment ?</p>
<p>La réponse est simple. Il était utilisé par
les jihadistes pour construire des
fortifications [<a href='#nb5'
class='spip_note' rel='footnote' title='«
Révélations : le jihad de Lafarge-Holcim », par
Thierry Meyssan, Réseau (...)'
id='nh5'>5</a>]. On est alors passé à une guerre
de position, non pas avec des tranchées, mais
avec des bunkers souterrains. Cette stratégie
avait été décrite par Abou Moussab
« Le Syrien » dans son
livre de 2004, <i>La Gestion de la
barbarie</i> [<a href='#nb6'
class='spip_note' rel='footnote' title='La Gestion
de la barbarie a été signée sous le pseudonyme
d’Abu Bakr Naji. Les (...)'
id='nh6'>6</a>].</p>
<p>La quantité de ciment produite par Lafarge à
Jalabiyeh et remise aux jihadistes est
équivalente à celle utilisée par le Reich
allemand pour construire la ligne Siegfried. Ce
sont ces bunkers que l’armée de l’air
russe est venue détruire avec des bombes
pénétrantes.</p>
<p>En 2013, Daesh n’existait pas encore sous
sa forme d’État non reconnu. Les jihadistes
étaient divisés en de multiples groupes, mais
leurs opérations militaires étaient coordonnées
de facto par le centre de commandement des Forces
terrestres de l’Otan (LandCom) à Izmir
(Turquie). Ainsi ont-ils pu bénéficier des
conseils des ingénieurs de l’Otan pour
construire ces installations.</p>
<p>Laurent Fabius était évidemment un acteur de
cette opération…</p>
<p><strong>Serge Marchand</strong> :
<i>Nicolas Sarkozy y est-il aussi
mêlé ?</i></p>
<p><strong>Thierry Meyssan</strong> : Non,
pas du tout. L’affaire Lafarge a débuté
sous la présidence de François Hollande,
l’ex-compagnon de Ségolène Royal. Le
président Sarkozy avait conclu un accord de paix
avec la Syrie après la libération de Baba Amr
où les jihadistes avaient déjà proclamé un
Émirat islamique.</p>
<p>À l’époque donc, Laurent Fabius et le
général Benoît Puga pensaient que la France et
ses alliés renverseraient la République arabe
syrienne et placeraient au pouvoir le général
Manaf Tlass [<a href='#nb7' class='spip_note'
rel='footnote' title='Actuellement Laurent Fabius
est président du Conseil constitutionnel et
le (...)' id='nh7'>7</a>]. Or, le frère de
Manaf, Firas, était administrateur de
l’usine de Jalabiyeh.</p>
<p><strong>Serge Marchand</strong> : <i>Tous
deux sont les fils de l’ancien ministre
syrien de la Défense, le général Moustapha
Tlass.</i></p>
<p><strong>Thierry Meyssan</strong> :
Absolument, mais Moustapha Tlass, lui, ne
s’est jamais dressé contre la République
et n’a jamais soutenu les jihadistes.</p>
<p>Il importe de savoir que par le passé, Hillary
Clinton avait été avocate, puis administratrice
de Lafarge et qu’à l’époque de
Saddam Hussein, cette société avait travaillé
avec la CIA pour transporter illégalement des
armes en Irak et préparer la guerre.</p>
<p>Évidemment, si l’instruction
s’intéressait à ces faits, elle se
heurterait immédiatement au Secret-Défense, seul
moyen de protéger le gouvernement Hollande pour
qu’il n’ait pas à rendre de compte
sur la guerre qu’il a coorganisé en Syrie
et sur ses relations avec les jihadistes.</p>
<p>Tous ces éléments et beaucoup d’autres
sont présents dans mon livre. Je m’étonne
qu’aucun magistrat n’ait eu la
curiosité de le lire.</p>
<p><strong>Serge Marchand</strong> : <i>Je
vous remercie.</i></p>
</div>
<div style='
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font-size: 1em;
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font-style: italic;
margin-top:7px;
margin-bottom:10px;
text-align: right;
'>
Serge Marchand
</div>
<div class="ps" style="
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color: #3a3a3a;
font-size: 0.75em;
text-decoration: none ;
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text-align: justify;
background-color: #f5f3da; margin-left: -10px;
margin-right: -10px; padding: 10px; margin-top:
40px;">
<p>Même si vous croyez <i>a priori</i> que
Thierry Meyssan n’est pas un journaliste
mais un romancier et que vous ne le prenez donc
pas au sérieux, son livre expose le point de vue
russo-arabe sur 15 années de guerre que la presse
occidentale a toujours refusé de vous expliquer.
Et pour cause.
<br /><a
href="https://www.librairie-voltairenet.org/fr/home/85-sous-nos-yeux.html"
class='spip_out' rel='external'><i>Sous nos yeux.
Du 11-Septembre à Donald Trump</i></a>.</p>
<p>Et si vous aimez l’humour
involontaire :
<br /><a
href="http://www.lepoint.fr/medias/mediapart-le-complotisme-au-petit-pied-19-10-2017-2165676_260.php"
class='spip_out' rel='external'>Mediapart :
le complotisme au petit pied</a>, Étienne
Gernelle, <i>Le Point</i>, le 19 octobre 2017.
<br />Pour la petite histoire, Étienne Gernelle
doit toute sa carrière à Franz-Olivier Giesbert.
Ce dernier succéda à Roland Dumas dans le lit de
la sœur de Manaf et Firas Tlass. Le monde est
petit.</p>
<div class="clear"></div>
</div>
<div class="notes" style="
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Unicode', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;
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text-decoration: none ;
line-height: 140%;
text-align: justify;border-top: solid 1px #b1b1b1;
margin-top: 40px;">
<p>[<a href='#nh1' id='nb1' class='spip_note'
title='Notes 1' rev='footnote'>1</a>] <i><a
href="http://www.fayard.fr/avec-les-compliments-du-guide-9782213687049"
class='spip_out' rel='external'>Avec les
compliments du guide</a></i>, Fabrice Arfi et Karl
Laske, Fayard, 2017.</p>
<p>[<a href='#nh2' id='nb2' class='spip_note'
title='Notes 2' rev='footnote'>2</a>] Voir <a
href="https://www.librairie-voltairenet.org/fr/home/85-sous-nos-yeux.html"
class='spip_out' rel='external'><i>Sous nos
yeux</i></a>, Thierry Meyssan, Demi-Lune, 2017, p.
26.</p>
<p>[<a href='#nh3' id='nb3' class='spip_note'
title='Notes 3' rev='footnote'>3</a>] <i>Ibid</i>,
pp. 88-90 pour le point de vue français, p. 95
pour le point de vue russe, et p. 250 pour celui
des États-Unis.</p>
<p>[<a href='#nh4' id='nb4' class='spip_note'
title='Notes 4' rev='footnote'>4</a>] Les e-mails
de Daesh figurant au dossier d’instruction
ont été initialement publiés par le site
<i>Zaman Al-Wasl</i>, puis retirés avant la
publication de l’article du <i>Monde</i>.
Ils sont toujours consultables sur le site du
Réseau Voltaire : “<a
href="article195743.html">Lafarge-Holcim
e-mails</a>”.</p>
<p>[<a href='#nh5' id='nb5' class='spip_note'
title='Notes 5' rev='footnote'>5</a>]
« <a
href="article195719.html">Révélations : le
jihad de Lafarge-Holcim</a> », par
Thierry Meyssan, <i>Réseau Voltaire</i>, 24 mars
2017.</p>
<p>[<a href='#nh6' id='nb6' class='spip_note'
title='Notes 6' rev='footnote'>6</a>] <i>La
Gestion de la barbarie</i> a été signée sous le
pseudonyme d’Abu Bakr Naji. Les
spécialistes ne s’accordent pas sur la
véritable identité de l’auteur. Pour les
experts de la chaîne de télévision publique
saoudienne, ce serait le responsable de la
propagande d’Al-Qaïda, Abou Jihad al-Masri.
Au contraire, selon d’autres spécialistes,
dont Thierry Meyssan, ce livre ne ressort pas de
la propagande, mais de l’art militaire. Il
est imputable au même auteur que l’<i>Appel
à la résistance islamique mondiale</i>, Abou
Moussab « Le Syrien ».
Ce jihadiste avait obtenu l’asile
<i>politique</i> en France sous la présidence
Mitterrand. Il est connu pour avoir adapté la
« stratégie de la tension »
au jihad. Il a dirigé l’Islamic Conflict
Studies Bureau, à Madrid et à Londres ; une
structure identique à ce que fut Aginter Press
(attentat de la Piazza Fontana) dans les années
70. <i>Ibid</i>, p. 118.</p>
<p>[<a href='#nh7' id='nb7' class='spip_note'
title='Notes 7' rev='footnote'>7</a>] Actuellement
Laurent Fabius est président du Conseil
constitutionnel et le général Puga est Grand
chancelier de la Légion d’honneur. Ils sont
placés en 8ème et 17ème position dans
l’ordre protocolaire de la
République.</p>
</div>
</div>
</td></tr></table>
<a
href="http://www.voltairenet.org/spip.php?page=newsletters&lang=fr"
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sans-serif;
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font-size: 0.6em;
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">Désabonnement
</a>
<a
href="http://www.voltairenet.org/email124721.html?lang=fr"
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font-family: Verdana, Arial, Helvetica,
sans-serif;
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">Réclamations</a>
<br> <br>
</div>
</td></tr></table>
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